Lorsque François surgit dans la mémoire de Metzler, il apparait avec la même innocence qu’Orson Welles, aux yeux de Joseph Cotten dans cette ruelle d’un Vienne en pleine reconstruction.

Le film est signé Carol Reed, considéré comme un « honnête » artisan des studios hollywoodiens. La rumeur attribue cependant une part de la mise en scène à Welles, ce dernier n’a d’ailleurs jamais vraiment démenti. On peut parfois être fatigué du Welles acteur : trop en séduction, trop théâtralement démonstratif, il n’empêche, dans cette scène, sa façon d’entrer dans la lumière, son innocence, (alors que le personnage fait sa fortune sur des stocks de médicaments périmés qui bousillent les enfants soignés avec) est assez parfaite.
En l'occurence, la pire des ordures est aussi un être humain, toujours... ou presque.

Pour moi, Metzler est aussi démuni que Joseph Cotten quand il commence à entrevoir les ombres du passé dans sa nuit... Probable, que le personnage de François, celui de Barbinelli aussi, là où ils se trouvent, n'en veulent pas tant que ça à Metzler.


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