« Amicalement vôtre » m’a tué... C’est ce que pourrait dire Tony Curtis, tant la série, que l’on peut revisiter avec le prisme d’une nostalgie 70', comme une descendance dégénérée de « Chapeau melon et bottes de cuir» par exemple a modifié l'image de cet acteur…
L’anecdote d’Arthur Miller conseillant à Tony Curtis de vivre dans son monde après le relatif échec de « L’étrangleur de Boston » est connue. Pourtant, aujourd'hui, le film, comme l'ensemble de l'oeuvre de Richard Fleischer, son réalisateur, sont totalement reconsidérés.
Le film reprend l’histoire d’Alberto de Salvo, ancêtre des serial K chers à la litt. Américaine du début des années 90. L’une des particularité d’Alberto de Salvo est d’avoir été un criminel, au début des années 60, qui évolua mentalement au fur et à mesure de ses crimes… En simplifiant, il est passé d’un âge mental de douze ans avec son premier crime, à une - relative - maturité émotionnelle, adulte lors de ses derniers crimes où il n’éprouvait plus le besoin de tuer... La thérapie par le crime.
De Salvo inspira le « Midnight rambler » des Stones et, plus accessoirement "De l'autre côté de la baie", mon précédent roman. De Salvo écopa d’une peine, genre "pénitencier de Lucky Luke" 450 ans de prison ; plus sérieusement, il fut le premier criminel a dealer sa peine en échange de ses aveux. Il y a des détails, des péripéties plus troublantes autour de cette affaire, dont un rebondissement, il y a quelques années, autour des empreintes ADN, prouvant que de Salvo aurait avoué des crimes qu’il n’avait pas commis.
De Salvo inspira le « Midnight rambler » des Stones et, plus accessoirement "De l'autre côté de la baie", mon précédent roman. De Salvo écopa d’une peine, genre "pénitencier de Lucky Luke" 450 ans de prison ; plus sérieusement, il fut le premier criminel a dealer sa peine en échange de ses aveux. Il y a des détails, des péripéties plus troublantes autour de cette affaire, dont un rebondissement, il y a quelques années, autour des empreintes ADN, prouvant que de Salvo aurait avoué des crimes qu’il n’avait pas commis.
Cet extrait intervient à la motié du film. Jusque là, on a suivit les flics, les victimes mais tout le monde piétine sur le l'identité de l'assassin... Soudain, on entre dans le quotidien d'un personnage qu'on ne connait pas encore... Sans un mot, ou presque, juste par le mouvement de la caméra et la mise en scène, on passe dans la tête du tueur.