L'avion se pose à Londres et Gene Vincent arrive tout boiteux, tout angoissé, pour enregistrer son dernier disque "The day, the world turned blue". Nous sommes en pleine période "flower power"... Dans quelques semaines, Gne Vincent va mourir...

Le projet de ce disque ultime a eu du mal à se monter et c'est finalement Jim Morrison, semble-t-il, qui complétera le financement... Car Morrison considère Gene Vincent comme son idole... Si Gene Vincent n'a pas eu une zone d'influence aussi étendue que son ami Eddie Cochran, Buddy Holly ou Chuck Berry, il a marqué les chanteurs de la génération suivante (Lennon, Bowie...) par sa voix et sa présence sur scène, certains de ses concerts restant auréolés d'un truc noir et sulfureux.





Comme dans la plupart de mes romans, Gene Vincent est présent dans la Fondation Popa où il chante "Jezabel", morceau également interprété, entre autres, par Frankie Laine, Piaf, Dario Moreno, Aznavour... Gene Vincent a été ma première idole, l'idole absolue, le looser incompris, solitaire, interprétation sur les nerfs, toujours dans la tragédie, le pathos...


On connaît Vincent pour "Be bop a lula"... S'en suit rapidement une descente aux enfers, d'autant plus speedée que son meilleur ami, Eddie Cochran se tue, à ses côtés, dans le taxi londonien qui les conduit à l'aéroport... La suite est classique : tournées de plus en plus minables, quelques sursauts sur des disques de plus en plus anecdotiques... L'alcool, les chambres d'hôtel impayées... Sur ces images, Gene à 35 ans... Il meurt quelques semaines plus tard.


Ce dernier disque je l'ai acheté il y a vingt, vingt-cinq ans, mais je n'ai commencé à l'aimer qu'au début des années 2000. Clair que Gene Vincent n'est plus le "Cat man" hystérique et vaguement inquiétant qu'il chante à la fin des fivtiz, période durant laquelle Capitol le signe, croyant avoir trouvé l'antidote à Presley. Mais Gene Vincent est plus ambigu, moins "lisible", violence de petite frappe conjuguée à un truc d'enfant estropié.... Ce qu'il est. La vie lui est passée dessus comme un 35 T








Bien sûr, ce commentaire est dédicacé à mon ami d'enfance César Maurel, San José, Costa-Rica... Doit savoir pourquoi... J'en profite d'ailleurs pour lui rapeller qu'en 1974 il m'a emprunté un 33 trs de Gene Vincent avec justement "Race with the devil" et "She she little Sheila", toujours pas récupéré à ce jour.... Sinon, le blog a changé mais il y a toujours à peu près autant de fautes d'orthographe.

Le site "officiel" de Gene Vincent est sur ce lien




0 Comments:

Post a Comment




INFORMATIONS LÉGALES

Les données figurant sur ce site sont protégées par le droit d’auteur, le droit à l’image et la législation sur les données à caractère personnel.Tous les éléments (logo, textes, graphiques, illustrations, photographies, iconographies, animation, etc.), y compris les documents téléchargeables, figurant sur ce site sont protégés par le droit de la propriété littéraire et artistique.Conformément aux dispositions de l’article L 342-1 du code de la propriété intellectuelle, le présent site interdit :1) l’extraction par transfert permanent ou temporaire de tout ou partie du contenu de la base de données sur un autre support, par tout moyen et sous toute forme que ce soit ;2) la réutilisation par la mise à disposition du public, quelle qu’en soit la forme, de la totalité ou d’une partie seulement du contenu du site ou de chacun des éléments le constituant.