Quand je n'ai pas trop le temps, quand la bonne citation ne vient pas, en général, j'invente ; ce qui n'est pas le cas dans ce texte... Enfin, je crois.
"On peut faire n'importe quoi sauf n'importe quoi." Je vois très bien Bunuel le dire dans un grand éclat de rire. En fait, il aura été le surréaliste qui aura probablement tenu le plus longtemps, tout en restant libre, sans s'enfermer dans une théorie, à l'inverse d'un Breton, par exemple.
On peut faire ce qu'on veut, à condition de ne pas le faire n'importe comment, ne pas faire n'importe quoi de sa vie, de son envie de créer, par exemple.
En découvrant son film "El", on s'aperçoit que Bunuel a nourri Welles (pour sa Soif du mal) et Hitchcock (pour Psychose et Vertigo).
Jusqu'à l'écriture de la Fondation Popa, j'avais un souvenir lointain et pas terrible de sa période française. J’ai revu certains de ses films pendant l'écriture de la Fondation et j'ai bien rigolé.
Il ne faut pas oublier que Bunuel était servi par des comédiens très, comment dire, joueurs, gourmands... Libres aussi... Je pense à Michael Lonsdale, Muni, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, François Maistre...
"On peut faire n'importe quoi sauf n'importe quoi." Je vois très bien Bunuel le dire dans un grand éclat de rire. En fait, il aura été le surréaliste qui aura probablement tenu le plus longtemps, tout en restant libre, sans s'enfermer dans une théorie, à l'inverse d'un Breton, par exemple.
On peut faire ce qu'on veut, à condition de ne pas le faire n'importe comment, ne pas faire n'importe quoi de sa vie, de son envie de créer, par exemple.
En découvrant son film "El", on s'aperçoit que Bunuel a nourri Welles (pour sa Soif du mal) et Hitchcock (pour Psychose et Vertigo).
Jusqu'à l'écriture de la Fondation Popa, j'avais un souvenir lointain et pas terrible de sa période française. J’ai revu certains de ses films pendant l'écriture de la Fondation et j'ai bien rigolé.
Il ne faut pas oublier que Bunuel était servi par des comédiens très, comment dire, joueurs, gourmands... Libres aussi... Je pense à Michael Lonsdale, Muni, Paul Frankeur, Delphine Seyrig, François Maistre...
Un temps la Fondation était dédiée à Lonsdale et Maistre, pour leur voix...
II y a ça aussi sur internet : une mémoire sélective. Peu de photos de Jean Servais (la voix et le dernier sketch dans « le Plaisir » d’Ophuls), pas plus de Frankeur (souvent le copain un peu « ballot » aux côtés de Gabin, le bourgeois ou le bistrotier plein de bonne volonté dans les Bunuel et une centaine d’autres films) Une mémoire sélective qui ne garde que les icônes et les raccourcis. Ici, l'incroyable Marcel Pérès.
II y a ça aussi sur internet : une mémoire sélective. Peu de photos de Jean Servais (la voix et le dernier sketch dans « le Plaisir » d’Ophuls), pas plus de Frankeur (souvent le copain un peu « ballot » aux côtés de Gabin, le bourgeois ou le bistrotier plein de bonne volonté dans les Bunuel et une centaine d’autres films) Une mémoire sélective qui ne garde que les icônes et les raccourcis. Ici, l'incroyable Marcel Pérès.
Lorsqu'on travaillait sur le scénario des « Invisibles », avec Thierry Jousse, on passait aussi du temps à se faire un "dreamcast" pour le plaisir. On voulait écrire pour Léaud et Lonsdale. Ensuite le projet a évolué autrement. Je n'en ai plus fait partie. D'autres acteurs furent envisagés pour le personnage du gardien... Bernard Fresson, Claude Brasseur... Finalement, Thierry est revenu sur Lonsdale et c'est son jeu, sa présence, qui humanise le film, lui donnant sa profondeur aussi.
